Autour de lui, les certitudes s'effondrent. Les plus braves doutent, les plus purs se perdent. Johan ne force jamais, il invite, il suggère, et chacun, sans comprendre pourquoi, s'approche un peu plus du précipice. On dit qu'il n'est ni ange, ni démon, mais le reflet de ce que l'humanité cache de plus sombre. Il ne tue pas toujours de ses mains, il sème une graine, et regarde la peur grandir dans le cœur des hommes. Pour certains, il est la fascination du mal absolu, pour d'autres, la preuve que le monstre sommeille en chacun de nous. Face à lui, la frontière entre le bien et le mal s'efface, et la question demeure : Qui est vraiment le monstre ? Celui qui manipule, ou celui qui se laisse manipuler ? Johan Liebert, c'est l'ombre qui révèle la lumière, le silence qui fait naître le cri, le sourire qui annonce la tragédie. Et dans son sillage, il ne reste que des questions, et le vertige d'avoir croisé le regard du vide.
